
l’arbre familier dès l’aube libère nos cœurs captifs des forêts Barbara Auzou.
Haïku CC — Lire dit-elle
l’arbre familier dès l’aube libère nos cœurs captifs des forêts Barbara Auzou.
Haïku CC — Lire dit-elle
Je renais à toi chaque matin Et je regarde, émerveillé, la vie avec ton regard. Je marche sur les bords de ta mer profonde Et je rentre au plus profond de moi-même En suivant ton sillage. Nos deux destinées jumelles Auront été deux vagues mêlées Sur la grande Mer. Nous écroulerons-nous en touchant les rivages […]
Je renais à Toi chaque matin (Cù Huy Cân) — Arbrealettres
Les arbres se déshabillent en morte saison
dans un jet d’or et pourpre de feuillage
qui fait place nette à ces jolis bourgeons
lovés dans les bras des branchages
C’est le moment privilégié
pour les soulager des branches inutiles
Ils profiteront de leur nudité
qui accompagne leur folie juvénile
En automne les bourgeons discrets
prêts à éclore seront les plus beaux fruits
Ils auront l’hiver et ses vents glacés
pour évoquer leur première nuit
Il y a beaucoup de tendresse
dans le bourgeon qui porte en lui
les prémices de l’amour de la vie
sur les pentes escarpées de l’ivresse
Beau et fragile
il suscite l’amour
et l’œil bienveillant
pour sa protection
Oui, bourgeon deviendra … peut-être …poème.
Copyright©2022 Charef Berkani
Pas de fumée sans feu
Aussi longtemps que tu m’aimeras
L’amour qui m’anime survivra
Sur tes ailes aux teintes bariolées
Don du ciel, un sourire est né
La flamme qui s’émerveille
Illumine mon aquarelle
Pas de fumée sans feu
Éloigne-toi un peu
Copyright©2022 Charef Berkani
Illustration : peinture acrylique sur toile de Haby Kouidri
Fleur de roseau
Telle L’écharpe rouge tu souris
Aux perles témoins de tes ennuis
À pleines dents tu croques la vie
Tu emboites le pas à tes nuits
La fleur de roseau charme les cœurs
Avec ses arômes extraordinaires
Elle attise un immense feu d’ardeur
Dans une immensité de douceur
Le soupir langoureux du roseau
Compose avec l’eau en vase clos
Une complainte sur l’air du temps
Des moissons à la belle saison
Copyright©2022 Charef Berkani
Rêverie
La rivière somnole dans son lit.
Le reflet sur l’eau de l’image,
De l’orage couvé par les nuages,
Assombrit le ciel qui s’ennuie.
Éclosion des bourgeons au printemps.
Les mots s’effeuillent en toute saison.
Sur les lèvres d’une bouche généreuse,
Coule la sève d’une fée mystérieuse.
Éphémère liaison d’un jour
De deux âmes portées par le vent
L’Éphéméride loue la passion
Du temps capricieux sans détour
Copyright©2022 Charef Berkani
La morte-saison
Quand la passion en morte-saison
Ravive le feu sacré du temps
L’excitation du cœur palpitant
Ranime la flamme à tout instant
Je courtise tes yeux qui regardent
L’oiseau en cage qui s’impatiente
Au moment où le soleil s’attarde
À défaire les brumes de l’attente
Rempli de tendresse et de grâce
Ton visage s’éclaire plein de douceur
Quand impatiente tu brises la glace
Tu exaltes la fièvre des grandeurs
Copyright©2022 Charef Berkani
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