
Lune insolite auréolée qui scintille
Accule l’ombre dans ses moindres recoins
La nuit timide s’abrite sous les brindilles
Feuilletées de l’arbre qu’elle prend à témoin
L’ombre soumise se couche au pied
Du soleil levant prêt à s’incliner
Sur les bourgeons des cœurs brisés
Sculptés sur l’écorce du tronc ridé
Les cris des mouettes annoncent le retour
Des pécheurs qui s’éloignent du grand large
Ombres qui s’affairent à contre jour
Des embarcations qui s’approchent du rivage
Le silence est plus éloquent
Que la parole qui fuse sans raison
Bénie soit la séparation
Qui ravive dans les cœurs la passion
Charef
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Publié par charef
D’un port qui se fond dans le paysage, BERKANI Charef accentue volontairement son apparence anodine pour mieux être fidèle à ses convictions. Il sera éternellement au service des autres, créatif d’idées et leader de groupe sans en avoir l’apparence et encore moins la faconde. Ses paroles empreintes d’un léger cheveu sur la langue imposaient un sérieux de bon aloi. De plus, des yeux scrutateurs et une bouche naturellement en sourire, ramènent à plus d’attention pour cet homme qui a marqué ses amis et ceux qui ne le sont pas. Tous lui reconnaissent, parfois à demi-mot, une intelligence acérée et un sens rare du consensuel.
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Ah oui ! la réplique est parfaite très cher. Boussa kbira Charef 🙂
Ouf je me sent mieux Gys. Ton double a su réagir spontanément à ta douleur. Vieux poème qui réveille de vieux réflexes. Rires.Boussa.
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Rire