L’arbre!

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Les branches grimpantes de l’arbre se dressent

S’arquent, se voûtent dans la végétation

Qui se perd dans l’enchevêtrement

Des ramures confuses de son espèce

 

Il étend de toutes parts ses racines

Son feuillage d’or roulé par le vent

Cache son tronc truffé de mille crayons

Au cœur des mots magiques qui s’arriment

 

Les  élans rouge-orange du soleil

Lèchent les feuillages aux belles couleurs

Les fleurs s’ouvrent pour le grand bonheur

Des matins brumeux qui s’éveillent

 

Charef

Tiaret le 09/11/2019

 

Publié par charef

D’un port qui se fond dans le paysage, BERKANI Charef accentue volontairement son apparence anodine pour mieux être fidèle à ses convictions. Il sera éternellement au service des autres, créatif d’idées et leader de groupe sans en avoir l’apparence et encore moins la faconde. Ses paroles empreintes d’un léger cheveu sur la langue imposaient un sérieux de bon aloi. De plus, des yeux scrutateurs et une bouche naturellement en sourire, ramènent à plus d’attention pour cet homme qui a marqué ses amis et ceux qui ne le sont pas. Tous lui reconnaissent, parfois à demi-mot, une intelligence acérée et un sens rare du consensuel.

7 commentaires sur « L’arbre! »

  1.  » J’aime appuyer ma main sur le tronc d’un arbre devant lequel je passe, non pas pour m’assurer de l’existence de l’arbre – ce dont je ne doute pas – mais de la mienne », dit Christian Bobin….
    Et Guy de Maupassant, quant à lui, a dit:  » je suis en sèvre (… ) le printemps remue toute ma nature de plante et me fait produire des fruits littéraires qui éclosent en moi, je ne sais comment »….

    Tout cela parle sûrement au poète que tu es, Charef, car il est vrai qu’ils existent ces liens indicibles mais profonds entre les hommes et les arbres. La preuve en est avec ton poème. Merci, mon ami, pour ce beau partage.
    Bel après-midi à toi, à bientôt.

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