
Porté par le sirocco,
la poussière des dunes
du sud prend d’assaut l’atmosphère.
La voute céleste enfiévrée,
perd ses couleurs,
couverte par un manteau
flamboyant,
aux portes de l’enfer.
Sans retenue,
la chaleur s’invite,
sans pudeur.
Et puis, patatras,
grands fracas
dans le ciel.
Flashs ininterrompus.
Selfie à ciel ouvert.
La pluie dévale
les pentes nues escarpées.
Les toits en profitent
pour se toiletter.
Mais allez comprendre.
Des grêlons aussi gros
que des pruneaux,
bombardent le paysage,
qui se couvre d’un drap blanc
Les chats rejoignent
leurs retraites de fortune.
Cumul des saisons,
sans détour.
Communion de deux âmes sœurs,
pour combler le manque de l’autre.
Déficit à rattraper.
A vos marques !
Prêt !
Partez!
Deux cœurs battent à l’unisson.
Ils franchissent enfin
la ligne d’arrivée.
Leurs étreintes vont durer
une éternité.
Charef Berkani
Tiaret le 15/06/2021
Très beau poème où tu as su mêler la nature et ton coeur.
Bonne journée Charef 🙂
Lecture pertinente pour ce texte spontané inspiré de la réalité. Merci Gys pour ta présence.
Très jolie poésie Charef où se côtoie la violence du temps aux portes de l’enfer et la douceur de deux coeurs franchissant la ligne d’arrivée afin de combler le manque de l’autre.
Amitié.
Analyse pertinente. Merci Roberte.
Cyrael dans Oasis a écrit:
« chaleur, canicule, orage, courroux des cieux
mais, ils s’aiment, ils sont amoureux
ils se retrouvent enfin,
leurs cœurs sont heureux, et sereins..
Merci Charef. Il y a là un beau début de poème (à suivre)
Très beau poème riche en émotion. Bonne soirée Charef, mes amitiés ☺
merci Lucia