Génèse
Il avait ce regard fragile plein de rage mais aussi de douceur, il surfait sur son esprit vagabond.
Il était l’image de mes pensées, un éclat de mystère parsemé par le vent. Il était l’ancien, le neuf et l’avenir, avec ses grands yeux ouverts.
Vif, il disait tout à travers ses pupilles qui lançaient des reflets comme le miroir de mon âme.
Il sentait bon l’air frais du renouveau.
Ses lèvres rouges s’étendaient en un large sourire exotique, s’imprimant dans le présent.
Il transpirait de sa voix des notes suaves, l’appel d’une sauvagerie délicate qui n’a de place qu’entre ses bras.
Il était la mer du lointain, je m’y perdais rien qu’à l’écouter.
Dans ses silences, il régnait les refrains d’un passé qui n’appartenait qu’à lui.
Il était un mirage, un rêve, un autre monde.
Il était un passage, un tableau impressionniste, le fond d’un paysage qui inspire les peintres.
Nous étions perdus, là, dans une immensité perfide, celle d’un bonheur mûr mais conscient. Nous restions une seconde, un court instant, entre les cieux et le vide.
Nous partagions des rires fous, encouragés par notre insouciance de l’après.
Mais l’après nous semblait si loin, quel désert aurions nous encore à traverser avant de nous rejoindre dans cet autre monde que nous voulions fait d’amour.
R&C
le 06 Jan. 2018
Très jolis mots pour une sublime poésie Charef.
Il était la mer du lointain, je m’y perdais rien qu’à l’écouter.
Il était l’image de mes pensées, un éclat de mystère parsemé par le vent.
Magnifique !
Bonne soirée Charef
Oui l’inspiration y était. Des souvenirs d’écriture très ludique.